Parodier des films ou des séries télévisées à succès, l'industrie des films pornographiques est coutumière du fait. Cette fois-ci, elle s'attaque à l'affaire Dominique Strauss-Kahn avec le film DXK.
Dès le pitch, le ton est donné : "de la salle de bain de la suite à l'audience au tribunal, en passant par la prison, revisitez sous un angle très chaud et sexy chaque épisode du feuilleton de l'année".
Co-production avec les internautes
Le film de 80 minutes sera produit par MyPornProductions, qui se veut au porno ce que MyMajorCompany est à la musique et au livre. Il s'agit d'un site de production communautaire (ou "crowdfunding") qui permet à chaque internaute de financer une partie du projet. Sur les 200.000 euros de budget prévu, 50% pourra être financé par les particuliers.
En échange de leur participation (à 50 euros la part), les internautes co-producteurs auront le droit à quelques privilèges comme voir leur nom au générique du film ou encore assister à une éventuelle avant première.
Coup de pub
Le casting est déjà bouclé avec l'acteur italien Roberto Malone dans le rôle de David SeX King (DXK), la hardeuse Katia Dé Lys dans celui d'une femme de chambre et Sandra Romain qui campera la femme de DXK.
Un beau coup de publicité pour MyPornProductions, un conglomérat international d'entreprises basées à Hong Kong et à Londres. Quitte au passage à déformer la réalité ou à choquer, alors que la justice n'a pas encore rendu son verdict au civil sur l'affaire DSK.