Claude Guéant l'avait annoncé mi-octobre : pour obtenir des papiers tricolores, il faudra savoir parler et comprendre le français. Mais la maîtrise de la langue n'est pas la seule chose qui sera testée sur les candidats à la naturalisation.
Lors de leur entretien à la préfecture, ils recevront un petit questionnaire de douze questions portant sur l'histoire, mais aussi la géographie, la littérature ou encore les monuments principaux de la France. A chaque question seront proposées trois réponses selon les informations recueillies par Europe 1. Selon l'entourage de Claude Guéant, il faudra répondre correctement à 60% des questions, soit 7/12.
>> Retrouvez quatre exemples de questionnaires en cliquant ici.
Voici trois exemples de questions posées :
La Tour Eiffel a été construite :
Pour l’exposition universelle de 1889 ?
Pour attirer les touristes ?
Pour installer les antennes de télévision?"
La Grande mosquée de Paris a été inaugurée :
Avant la Révolution ?
Entre les deux guerres ?
L’année dernière ?
Lequel de ces trois pays n’appartient pas à l’espace européen :
L’Ukraine ?
Le Danemark ?
La Pologne ?
Niveau "d'un élève de fin de primaire"
Le niveau requis de ces connaissances est celui d'un "élève de fin de primaire", explique un texte officiel. "Concernant l’histoire de France, il ne s’agit pas de poser des questions supposant un savoir encyclopédique, mais de s’assurer que les personnes désirant devenir françaises disposent d’une culture suffisante pour se sentir familière des éléments fondateurs de notre mémoire collective", explique un communiqué du ministère de l'Intérieur, qui précise qu'"il ne sera pas posé de questions sur les dates", par exemple.
2.000 étrangers se sont déjà essayés sur ces tests, et leur taux de bonnes réponses varient entre 70 et 80% de bonnes réponses sur 60 questions posées, soit entre 42 et 48/60, soit entre 14 et 16/20. Toutefois, pour éviter que les candidats n'apprennent les réponses par cœur, le ministère de l'Intérieur précise que les questions seront régulièrement changées.