L'info.Pour certains, il s'agit d'un art, pour la justice française, il s'agit en revanche de vandalisme faisant parfois l'objet d'une lourde sanction, à laquelle pourrait s'exposer deux Australiens. Lundi, la police a interpellé ces deux touristes, soupçonnés d’avoir tagué des rames de métro et de train à Paris, pour un préjudice estimé à 8.000 euros.
Comparution immédiate. Arrêtés par la Direction de sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP), les policiers ont trouvé dans leur chambre d'hôtel une vingtaine de bombes de peinture et des photos numériques de leurs œuvres.Ils ont été déférés devant la justice mercredi, et devaient faire l'objet d'une comparution immédiate en correctionnelle à Paris.
Lourde sanction. Les deux Australiens avaient parcouru l'Europe grâce au réseau ferré inter-rail. Un moyen de transport fréquemment utilisé par ces artistes, a affirmé au Figaro un membre d'un collectif de graphistes. Mais pour de nombreux street-artistes, dont l’ambassadeur de marque est le britannique Banksy, le périple peut mal se terminer. Selon les chiffres obtenus par le Figaro, la brigade francilienne consacrée à la lutte contre les graffitis effectueraient 150 interpellations en moyenne par an. La loi prévoit des peines allant jusqu'à deux ans de prison, assortis d'une amende pouvant atteindre 30 000 euros.
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