Un second test salivaire de confirmation plutôt qu'une prise de sang pour détecter la drogue ? A terme, le dispositif déjà adopté par l'Espagne pour dépister les conducteurs sous l'emprise de stupéfiants pourrait être adopté par la France. Mais, pour l'instant, l'heure est à l'expérimentation : à partir du 1er décembre, dans une dizaine de départements français, un test salivaire de confirmation sera ainsi effectué en plus de la traditionnelle piste de sang. Les résultats des deux analyses seront ensuite comparés pour évaluer la fiabilité du test salivaire de confirmation.
Dès décembre, début de l'expérimentation dans 10 départements du 2ème test salivaire pour confirmer l'usage de #stupéfiants au volant.— Sécurité routière (@RoutePlusSure) 21 Octobre 2014
Dix départements test. L'expérimentation lancée sous l'impulsion de la Mission interministérielle de Lutte contre les drogues et les conduites addictives et la Délégation interministérielle à la sécurité routière sera menée dès début décembre dans les départements suivants : les Alpes Maritimes (06), la Dordogne (24), la Gironde (33), l’Ille-et-Vilaine (35), la Loire-Atlantique (44), la Moselle (57), le Nord (59), la Haute-Savoie (74), les Yvelines (78) et Paris (75).
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Moins long, moins coûteux. L'intérêt pour les forces de l'ordre ? Le gain de temps et d'argent par rapport à la procédure du test sanguin de confirmation qui, lui, doit être effectué par un médecin puis envoyé à un laboratoire. Avec ce principe du second test salivaire effectué directement en bord de route par les forces de l'ordre, les contrôles pourraient être multipliés plus facilement.