Nadine Morano a réagi sur l'antenne d'Europe 1 vendredi matin au canular téléphonique réalisé par Gérald Dahan, dans lequel elle a été piégée, et qui avait été diffusé un peu plus tôt sur Sud Radio. "Je n’assume pas la conversation telle qu’elle a été présentée parce qu’elle a été montée, tronquée et coupée", a affirmé l'ancienne ministre. "Encore une fois, Gérald Dahan ne se comporte pas en humoriste, mais en militant socialiste. On est là avec quelqu'un qui usurpe une identité et diffuse à votre insu une conversation téléphonique", a insisté celle qui est candidate pour les législatives en Meurthe-et-Moselle.
Interrogée par Jean-Marc Morandini quant à sa phrase "j'ai pas envie que ça devienne le Liban chez moi", l'ancienne ministre a affirmé : "non, ce n'est pas violent. Je ne veux pas de communautarisme, je veux du respect et de la laïcité".
Confrontée ensuite à Gérald Dahan, Nadine Morano n'a pas décoléré. Elle n'a pas laissé l'humoriste parler, l'accusant plusieurs fois d'être un "menteur". De son côté, Gérald Dahan a confirmé avoir quelque peu monté la conversation pour ensuite pouvoir la diffuser à l'antenne. "J’ai enlevé les moments où elle disait 'Bonjour' à des gens ou des moments où elle me parlait de la vie privée".