François Hollande, candidat à la primaire du PS, a affirmé lundi qu'il fallait "arrêter l'hémorragie" des postes dans l'Education nationale, proposant au contraire d'en "recréer" avec un plan "sur plusieurs années" qui commencerait dès la rentrée 2012. Lors d'une visite dans une école primaire de Tours le jour de la rentrée scolaire, François Hollande a estimé, devant des parents d'élèves et enseignants, que "la responsabilité de la gauche n'est pas de faire plaisir aux enseignants comme on le dit souvent d'une manière caricaturale, mais de donner à la France toute entière des chances supplémentaires parce c'est par son école que la France arrivera à retrouver aussi confiance en elle".
Pour cela, il faut "arrêter la suppression, l'hémorragie" de postes dans l'Education nationale, selon le député de Corrèze qui a dénoncé le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux décidé par le gouvernement, rappelant qu'un fonctionnaire sur deux est un enseignant. "Il va falloir recréer des postes" avec une "programmation sur plusieurs années", a-t-il ajouté, parlant de "plan d'urgence" avec des postes en plus dès la rentrée 2012 si la gauche l'emporte, tout en appelant à "un peu de patience" car "on ne va pas recréer dès le lendemain de l'élection tous les postes qui ont été supprimés".