Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a confirmé vendredi que la création annoncée de 1.000 postes dans le primaire concernerait le secteur public puisque c'est lui, et non le privé, qui a "le plus souffert des suppressions de postes" pendant l'année scolaire écoulée. Il a expliqué, lors d'une courte intervention devant le XVIIe congrès de l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel) à Clermont-Ferrand, que 5.700 postes avaient été supprimés dans le public contre 330 dans le secteur privé et qu'il était dès lors naturel que les 1.000 postes créés pour la rentrée prochaine, notamment de professeurs des écoles, le concernent.
Il a cependant fait valoir que la création à plus long terme de 60.000 postes, annoncée par le président François Hollande, concernerait aussi le secteur privé. "Il y aura des affectations de postes pour le privé", a-t-il déclaré au premier du congrès de l'Apel, la principale association de parents du privé, sans expliciter les proportions qui seront décidées entre public et privé.