Brigitte Bardot qui s'était mobilisée dès le début en faveur des éléphantes Baby et Népal soupçonnées d'être atteintes de tuberculose, a fait part de son soulagement après la décision du Conseil d’État, mercredi, de suspendre un arrêté d'abattage. "C’est un soulagement : le Préfet du Rhône n’a rien voulu entendre ni rien faire pour connaître l’état sanitaire des éléphantes. Le Conseil d’Etat remet chacun à sa place et c'est très bien comme ça", a indiqué la présidente de la Fondation Bardot dans un communiqué transmis à l'AFP.
"On n’a pas le droit moral de faire abattre des animaux par principe de précaution, c’est ignoble. Baby et Népal sont isolées depuis plus de 2 ans, elles ne représentent une menace pour personne", a ajouté l'ancienne actrice. Pour Brigitte Bardot, "l’urgence maintenant est de commencer les tests sur ces éléphantes (...) que (sa) fondation s’est engagée à financer".