La justice se prononcera jeudi sur la responsabilité de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la ville de Paris, qui remonte au début des années 1990, quand il était maire de la capitale.
Premier ancien président de la République à être jugé en correctionnelle, Jacques Chirac, 79 ans, n'avait pas assisté au procès qui s'est tenu du 5 au 23 septembre, ayant fourni un rapport médical faisant état de troubles neurologiques "sévères" et "irréversibles".
Après presque trois mois de réflexion, le président de la 11e chambre, Dominique Pauthe, dira jeudi à partir de 10H00 si l'ex-chef de l'Etat est relaxé, comme l'a demandé le parquet, ou condamné. Il se prononcera également sur ses neuf coprévenus, parmi lesquels le petit-fils du général de Gaulle, Jean de Gaulle, l'ex-secrétaire général de Force Ouvrière Marc Blondel, l'un des fils de l'ex-Premier ministre Michel Debré, François Debré, et deux anciens directeurs de cabinet, Michel Roussin et Rémy Chardon.
Poursuivi pour "prise illégale d'intérêt", "abus de confiance" et "détournement de fonds publics", Jacques Chirac encourt dix ans de prison et 150.000 euros d'amende.