Leur mot d'ordre : "réunification, pas la fusion". Quelques centaines de sympathisants des Bonnets Rouges se sont rassemblés samedi, en fin d'après-midi, à Brest et Nantes, pour signifier de manière symbolique la continuité territoriale de la Bretagne, du Finistère à la Loire-Atlantique.
"Nantes en Bretagne". A Nantes, ils étaient ainsi quelque 250 à scander, en breton : "Naoned e Breizh", "Nantes en Bretagne". Ils faisaient allusion au projet de réforme territoriale qui envisageraient un simple regroupement de régions, sans leur découpage. Actuellement, la Loire-Atlantique est rattachée à la région Pays de Loire bien qu'elle appartienne à la Bretagne historique dont les manifestants réclament la réunification, ce qui implique le découpage de la région Pays de Loire.
"De Brest à Nantes, c'est la #Bretagne." #BonnetsRouges— K.N.A (@SoulyNafi) 31 Mai 2014
L'usine Seita présente. Des représentants de l'usine Seita de Carquefou, qui emploie 327 personnes et dont la fermeture prochaine a été annoncée, étaient dans la manifestation avec une banderole, "Tous avec Seita". A Brest, les quelque 150 manifestants, précédés d'une grande banderole "44=BZH" -44 est le numéro d'immatriculation du département de Loire-Atlantique-, scandaient notamment: "Loire-Atlantique, pays breton, Pays de Loire, pays bidon".
Le Parti breton et l'Union Démocratique Bretonne. Les Bonnets Rouges, dont le porte-parole Christian Troadec, maire DVG de Carhaix, dans le Finistère, a manifesté, n'étaient pas les seuls à manifester : dans les cortège étaient également présents des militants de l'Union Démocratique Bretonne (UDB, gauche), du Parti Breton (centre droit) et de l'association Bretagne Réunie qui milite depuis des décennies pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.
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