Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, a estimé mardi que le patron de la DCRI (contre-espionnage), Bernard Squarcini, devait démissionner ou être démis de ses fonctions, vu le caractère "énorme" des soupçons pesant sur lui. "Je trouve absolument incroyable que le chef du contre-espionnage en France ait utilisé les moyens de l'Etat pour espionner un journaliste. C'est absolument énorme", a-t-elle dit sur France Info. "Il est mis en examen par un magistrat indépendant et la conséquence directe doit être sa démission", a déclaré l'ex-juge d'instruction, selon laquelle, "on ne peut pas être patron du contre-espionnage et être suspecté de violer la loi aussi gravement".