Nicolas Sarkozy a énergiquement contre-attaqué jeudi dans l'affaire de trafic d'influence qui le vise en s'interrogeant sur "ce qui est fait" du contenu des écoutes qui le visent, parlant "de principes républicains foulés aux pieds", allant jusqu'à évoquer la Stasi. Le gouvernement n'a pas tardé à réagir. Premier à monter au créneau : le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui a qualifié de "grave faute morale" le fait pour Nicolas Sarkozy de "mettre en cause l'honneur de la justice et de la police".
VERBATIM - "Les principes sacrés de notre République foulés aux pieds"
SES ENVIES - Sarkozy n'a "nul désir" de s'impliquer "aujourd'hui" en politique
REVELATIONS - Des extraits d'écoutes de Sarkozy dévoilés