Jeter dans une simple poubelle après usage les éthylotests, obligatoires dans les voitures depuis le 1er juillet, représente un danger pour la santé et l'environnement en raison d'une substance cancérigène qu'ils contiennent. C'est ce que fait valoir vendredi l'ONG Robin des Bois. L'association plaide pour la mise en place d'une filière de récupération spécifique, comme il en existe par exemple pour les piles ou les ampoules.
"Chaque éthylotest à usage unique contient environ 1 gramme de chrome 6, une substance classée cancérigène", assure le président de l'organisation, Jacky Bonnemains. Pour un marché annuel estimé à 30 millions d'ethylotests par an, cela représenterait quelque 30 tonnes de chrome 6 à traiter, souligne-t-il, alors que, "à titre de comparaison, en 2010, le rejet dans l'eau de chrome 6 par les industries a été de 622 kg".