La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a jugé "normale" la proposition de François Hollande de recréer 60.000 postes dans l'Education nationale, en présentant jeudi la journée d'interpellation de tous les candidats à la présidentielle qu'elle organisera le 17 mars à Paris. "Non seulement cela ne nous pose aucun problème mais c'est justement normal à cause de la crise", a déclaré le président de la FCPE, Jean-Jacques Hazan, interrogé lors d'une conférence de presse sur la proposition de M. Hollande et le couac interne au PS qu'elle a suscité.
Jean-Jacques Hazan a jugé que pour "sortir de la crise" il fallait "investir", et que l'investissement dans l'avenir passait par l'éducation. "Dès le premier jour (de l'actuel quinquennat) nous avons critiqué l'objectif de supprimer 80.000 postes dans l'Education nationale", a-t-il rappelé, ajoutant qu'aujourd'hui la FCPE demandait de recréer des emplois "en priorité dans l'école primaire" et pour "former les enseignants".
François Hollande prévoit de recréer 60.000 postes, notamment pour restaurer la formation en alternance des enseignants (la suppression de l'année en alternance avait permis de supprimer en 2010 18.000 postes), ajouter des enseignants du CP au CE2, ou encore créer un "nouveau métier de la prévention et de la sécurité" dans les établissements difficiles.