Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a défendu mercredi la nécessité pour les parlementaires de voter le traité budgétaire européen, au nom de la "stabilisation de l'Europe", ainsi que la maîtrise des déficits à 3% du PIB en 2013.
Invité de "Questions d'Info" LCP/France Info/Le Monde/AFP, Laurent Fabius, qui était l'un des chefs de file du non au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen, a fait valoir que celui qui sera soumis en octobre aux députés et sénateurs était "un paquet, parce qu'il y a le traité et d'autres choses, qui permet d'aller dans la bonne direction".Pourquoi ? "Il y a la question de la Grèce qui n'est pas réglée, la question espagnole, il y a la croissance qui n'est pas suffisamment au rendez-vous. On attend le vote du Parlement français. Imaginez que dans ce contexte - ce qui n'arrivera pas - le Parlement français refuse le paquet budgétaire, ça veut dire que vous avez une déstabilisation de l'ensemble des (économies)", a-t-il répondu.