Le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle de l'ex-patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, dans l'affaire des "fadettes", relative à l'espionnage téléphonique d'un journaliste en marge du dossier Bettencourt, a annoncé mardi à l'AFP une source proche du dossier.
Le ministère public a estimé que l'ancien directeur central du renseignement intérieur (DCRI), un proche de Nicolas Sarkozy, devait être jugé pour "collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite", délit passible de cinq ans de prison et 300.000 euros d'amende. Il est poursuivi pour avoir en 2010 fait requérir et analyser les factures téléphoniques détaillées ("fadettes"), du reporter du Monde Gérard Davet, dans le but d'identifier ses sources.