Olivier Falorni, vainqueur de Ségolène Royal lors des élections législatives de juin, a jugé mercredi "légitime" sa nomination à la vice-présidence de la Banque publique d'investissement (BPI) mais a espéré "qu'elle n'a pas été nommée pour ses talents de communication".
Le président de la BPI, Jean-Pierre Jouyet, a annoncé mercredi que Ségolène Royal serait nommée jeudi vice-présidente, car "compte tenu de ses capacités en termes de communication, elle pourra jouer un rôle important en tant que porte-parole de la BPI". Ségolène Royal "est légitime à ce poste là car elle a dit depuis des années que la création d'une banque publique était nécessaire", a commenté dans les couloirs de l'Assemblée le député de Charente-Maritime, dissident socialiste inscrit au groupe des radicaux de gauche.