Fillon : le gouvernement "rétablira l'ordre" dans les facs

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
François Fillon a fustigé mercredi soir la "minorité" d'étudiants qui bloquent certaines universités. Le premier ministre a assuré que le gouvernement "rétablira l'ordre" partout où les présidents d'université le demanderont. Jeudi, une centaine de personnes ont été interpellées auprès avoir occupé brièvement le ministère de l’Enseignement supérieur.

François Fillon tape du poing sur la table : le premier ministre a accusé, mercredi soir, une "petite minorité" d'étudiants de bloquer les universités et "d'user de violence", alors que le mouvement de protestation dans les universités dure depuis plus de dix semaines. Le chef du gouvernement a promis qu'à "chaque fois qu'un président d'université nous demandera de rétablir l'ordre, nous y répondrons" :

 

Jeudi après-midi, le ministère de l'Enseignement supérieur a été brièvement occupé par des étudiants qui ont réclamé la démission de Valérie Pécresse et dénoncé les réformes en cours. Après ce coup de force, une centaine de personnes ont été interpellées.

Pour François Fillon, les étudiants qui empêchent l'accès aux amphithéâtres sont "coupables d'abaisser la réputation de nos universités" et "de casser le service public". Le premier ministre a au passage exclu que les diplômes soient "bradés" cette année en raison du retard accumulé.

Localement, la situation reste très complexe. La présidence de Lyon-II, université toujours perturbée, va proposer que le début des examens du deuxième semestre soit maintenu au 25 mai avec des aménagements sur la forme de l’"examen terminal". A Grenoble-III Stendhal, la poursuite du blocage a été votée en assemblée générale. Les manifestants réclament entre autres la neutralisation du semestre au conseil d'administration de l'université, qui l'a refusé.