Les salariés français de CityJet ont indiqué mercredi avoir mis fin à la grève illimitée lancée le 5 juin en raison des inquiétudes liées à l'absence de la société irlandaise dans le plan de réorganisation du court et moyen courrier d'Air France, la maison-mère. L'intersyndicale CityJet, formée par la CGT, les syndicats de stewards et hôtesses SNPNC-FO et Unac et le SNPL France Alpa (pilotes), indique dans un communiqué avoir suspendu la grève afin "de poursuivre le dialogue engagé", dans "l'attente des décisions du Conseil d'administration de CityJet" prévu vendredi
"Les syndicats n'hésiteront pas à rappeler les salariés de l'établissement français de CityJet à la grève si les solutions apportées par la direction s'avéraient insuffisantes", prévient l'intersyndicale. "Nous essayons d'obtenir un accord sur la pérennité de nos emplois. Pour l'instant nous n'avons rien d'écrit", a expliqué Stéphane Sévénéant, délégué syndical CGT, estimant que les craintes des salariés de CityJet étaient partagées par ceux des filiales d'Air France Régional ou Britair, car "le court et moyen courrier d'Air France est sur la sellette".
La grève, largement suivie selon les syndicats par les quelque 80 employés en contrat français de la compagnie basée à Dublin, n'a cependant pas entraîné de perturbation, du fait notamment de la loi Diard qui permet aux compagnies, grâce aux préavis individuels, de s'organiser en amont.