Geneviève de Fontenay a réagi sur Europe 1 jeudi matin après la décision d'un tribunal arbitral lui interdisant d'organiser son concours Miss Nationale, le 4 décembre prochain. "C'était très brutal", a confié la gardienne du temple des reines de beauté.
"Ils doivent statuer début janvier sur le fond. Pour l’instant ils interdisent que ça se passe le 4 décembre. Ça se borne à ça", a-t-elle expliqué assurant "garder espoir". "Je ne suis pas le genre à me laisser abattre. Je suis peut-être le pot de terre contre le pot de fer, mais je suis née dans la Lorraine du fer", a assuré Geneviève de Fontenay. Et avant d'avouer en vouloir "à des gens qui ont les moyens et qui pouvaient très bien continuer. Je ne les empêche pas de faire des recettes".
Geneviève de Fontenay, âgée de 79 ans, a confirmé qu'elle allait continuer à se battre pour pouvoir organiser son concours de beauté. "Je ne vais pas attendre la mort derrière les carreaux". Et de déplorer : "on a balayé tout ce qu’on a fait. Les 30 candidates, les comités, les mairies, c’est un peu léger. Tout le monde va se mobiliser". Mais Geneviève de Fontenay n'a pas souhaité dire ce qui allait être fait par le Comité Miss Nationale. "Déjà, je n’ai pas le droit de parler. Mes Miss, mes délégués ont le droit de parler. Moi je n’ai pas le droit", a-t-elle rappelé.
"La cérémonie du 4 décembre est annulée. J’espère que ce ne sera que partie remise et qu’on trouvera de trouver une nouvelle date en début d’année, ça permettra de souhaiter une bonne année à tous les Français", a suggéré Geneviève de Fontenay. "J’aurai toujours une parade. Je trouverai toujours une solution", a-t-elle affirmé.
La décision du tribunal fait suite à l'action engagée par la société de production Endemol, à qui Geneviève de Fontenay avait vendu en 2002 le concours Miss France, pour faire appliquer une clause de non concurrence. Le concours miss France sera organisé le 3 décembre prochain et diffusé sur TF1.