Free Mobile a semble-t-il un avenir prospère. Moins d'une semaine après s'être lancé sur le marché de la téléphonie mobile en cassant les prix, une étude du cabinet d’analyse GfK soutient que près de huit Français sur dix ont l'intention de souscrire à l'offre de téléphonie mobile Free. La semaine dernière l’opérateur de téléphonie mobile s'est lancé sur le marché en cassant les prix.
Free propose notamment pour 19,99 euros un forfait sans engagement avec appels et SMS illimités, et accès à Internet. L’autre offre propose 60 minutes de communications et de 60 SMS pour 2 euros par mois. Des offres deux à cinq fois moins chères que la concurrence qui ont suscité, le jour même du lancement, l’enthousiasme des consommateurs.
25% attendent la fin de leur engagement
78% des personnes interrogées ont ainsi affirmé leur intention de souscrire à l'offre Free Mobile. Toutefois, seules 14% veulent le faire immédiatement. Quatre Français sur 10 préfèrent en effet que d'autres testent Free Mobile pour eux. 25% déclarent attendre la fin de leur engagement actuel. Un quart des Français sont encore engagés chez leur opérateur actuel.
Pour GfK, le lancement de l’offre de Free Mobile est donc un "énorme succès en termes de communication". Selon cette étude, 97% des Français ont en effet entendu parler de ce lancement et trois Français sur cinq connaissent les détails de l’offre de Free Mobile. Il faut dire que Xavier Niel, le PDG de Free a fait les choses en grand.
Les consommateurs pris pour des "vaches à lait"
Il a signé un one-man show clairement inspiré de ceux de l’ancien PDG d’Apple, Steve Jobs. Bilan, cette annonce a provoqué un "bruit médiatique" énorme, l’équivalent d’une campagne de communication évaluée à 8 millions d’euros, alors que la filiale n’a pas dépensé un centime dans la publicité.
Xavier Niel a également profité de la conférence de lancement pour épingler les tarifs abusifs de ses concurrents. Un message qui a trouvé un certain écho auprès des consommateurs qui sont 73% à penser que l'offre de Free Mobile "prouve que les opérateurs historiques les ont pris pour des ‘vaches à lait’ depuis des années".
Des mauvaises surprises ?
Les 27% restants pensent, eux, que cette nouvelle offre à bas prix "réserve sans doute de mauvaises surprises", comme la mauvaise qualité du réseau ou du service après-vente. Autre bémol, seul 30% des consommateurs trouvent intéressant que le forfait soit vendu séparément du téléphone portable.
L'enquête de GfK a été réalisée auprès de 1.000 Français de 18 ans et plus, représentatifs de la population Française, interrogés par internet du 12 au 16 janvier 2012.