600.000 hectares de blé, de colza et d'orge, détruits par la vague de froid du mois de février, ont dû être ressemés, selon des estimations de l'Association générale des producteurs de blé (AGPB), qui demande que le gouvernement déclare l'état de catastrophe climatique.
Dans le détail, ce sont 360.000 hectares de blé tendre qui ont été retournés par les agriculteurs, 160.000 hectares d'orge d'hiver, 40.000 de colza et 40.000 de blé dur, a précisé mardi lors d'un point presse le président de l'association, Philippe Pinta.
"Ce que l'on voit sur le terrain est assez impressionnant et nous pensons que nous n'avons pas encore tout évalué. Ce sont principalement les régions de l'Est de la France qui sont touchées, la Lorraine, l'Alsace, la Bourgogne, la Champagne-Ardenne et un peu le centre", a précisé Philippe Pinta.
Dans un courrier adressé ce mardi au ministre de l'Agriculture, les producteurs demandent donc que l'état de catastrophe climatique soit déclaré. Ils souhaitent également que le versement des aides PAC, qui a lieu en principe en décembre, soit avancé au mois d'octobre pour pouvoir aider les agriculteurs, confrontés à des problèmes de trésorerie.