Une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique après le décès d'une octogénaire qui prenait le diurétique Furosémide du laboratoire Teva dont certaines boîtes ont fait l'objet d'un mauvais conditionnement, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Cette femme, âgée de 83 ans, a été soignée pour un oedème à la jambe avec du Furosémide, les médicaments faisant partie d'un des deux lots incriminés, le Y176, date de péremption août 2015, a constaté une correspondante de l'AFP. "On a la boîte, il est assez facile de voir qu'il s'agit bien du lot incriminé", a indiqué la procureur de la République de Saint-Nazaire, Florence Lecoq, auprès de l'AFP. Certaines boîtes de Furosémide vendues en France pourraient avoir fait l'objet d'un mauvais conditionnement et contenir des somnifères à la place des diurétiques, ce qui pourrait avoir causé plusieurs décès en France.