L’agression avait eu lieu mardi dernier, à quelques centaines de mètres du domicile de Liliane Bettencourt, dans un quartier huppé de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine.
Un homme était entré dans le hall d'un immeuble, en fin de journée, et avait violemment frappé avec une bouteille le visage de la victime, qui effectuait un remplacement d'été comme gardienne. L'individu avait alors pris la fuite. Sa victime, une femme d’une quarantaine d’années, mère de trois enfants, avait été placée dans le coma.
Près d'une semaine après les faits, une source proche de l'enquête a indiqué lundi qu'un homme de 38 ans, soupçonné d'être l'auteur de l'agression a été arrêté. Il a été mis en examen lundi soir pour "tentative d'homicide volontaire" et écroué, a-t-on appris de source judiciaire.
Déjà connu pour des faits de violence
Le suspect, déjà connu pour des faits de violence, a en effet été reconnu par les enfants de la victime, qui l'avaient croisé par hasard dans la rue. Interpellé samedi après-midi, l'homme, qui habite à proximité des lieux de l'agression, a été placé en garde à vue.
"Les éléments de l'enquête confortent l'identification de l'agresseur présumé par les enfants de la victime", a expliqué une source proche de l'enquête. D'après RTL, l'homme nie les faits, mais le sang de victime a été prélevé sur un objet retrouvé chez lui.
La gardienne toujours dans un état "critique"
Le passage à tabac, d'une violence inouïe, avait duré une quinzaine de secondes, selon les informations recueillies par Europe 1. La gardienne était sortie vers 18 heures de sa loge pour, semble-t-il, passer le balai sur le pas de porte de l'immeuble. Les images enregistrées par une caméra de surveillance montraient l'agresseur, en train de frapper la gardienne avec un objet qui ressemble à une bouteille.
L'homme, que les images ne permettaient pas d'identifier, s'était ensuite acharné sur la victime gisant au sol en lui donnant des coups de pied au visage.
La victime, elle, était toujours dans un état "critique mais stable" lundi après-midi, selon une source proche de l'enquête.