L'ex-magistrate et candidate EELV à l'Elysée Eva Joly a jugé vendredi que "la justice perd l'un de ses plus grands juges" avec la condamnation de Baltasar Garzon à 11 ans d'interdiction d'exercer, le PCF, indigné, souhaitant que les crimes franquistes ne restent pas "impunis".
"La justice espagnole a mis un terme hier à la carrière juridique de Baltasar Garzon, l’un des plus grands combattants du terrorisme, de la corruption ou des crimes des dictateurs dans le monde", a déploré dans un communiqué Mme Joly. Apportant son soutien à un "homme de droit, de devoirs et de principes" qui a fait, selon elle, "les frais d’une décision politique" et "collectionné les ennemis en ayant courageusement accompli son travail tout au long de sa carrière", elle a considéré que "tout le monde de la Justice se trouve ébranlé".
La candidate à la présidentielle d'Europe Ecologie-Les Verts, qui se dit "amie" de Baltasar Garzon, a aussi espéré que le juge serait disculpé par le tribunal constitutionnel espagnol ou la Cour européenne des droits de l’homme.