Environ 4.000 personnes selon les organisateurs et la gendarmerie se sont rassemblées dimanche à Nant dans l'Aveyron, sur les contreforts du Larzac, dans une ambiance festive et familiale pour dire leur opposition au gaz de schiste et maintenir la pression sur le gouvernement malgré ses récentes reculades. "On demande une abrogation de tous les permis, pris pour le Sud et pour la Région parisienne", a indiqué Anne Lacouture, une des coordinatrices des différents collectifs constitués contre le gaz de schiste, et l'assistante de José Bové, l'enfant du pays.
Les atteintes à l'eau que causerait l'exploitation du gaz de schiste, mais aussi les menaces pesant sur une agriculture de qualité et sur les paysages figurent parmi les grandes préoccupations des manifestants et des élus. Mais chacun s'émouvait aussi de "l'opacité" dans laquelle le gouvernement avait procédé.