La ministre de l'Ecologie Delphine Batho a assuré mardi devant les parlementaires écologistes que les permis d'exploitation d'hydrocarbures déjà accordé seraient annulés s'il apparaissait qu'ils visent en réalité les gaz de schiste. A l'ouverture de la conférence environnementale vendredi dernier, François Hollande avait annoncé le rejet des demandes de permis soupçonnées de viser le gaz de schiste. Delphine Batho est donc allée plus loin en étendant cette annulation aux demandes déjà déposées, en cas de "doute" à leur sujet.
S'agissant des "permis délivrés selon des critères d'exploitation d'hydrocarbures conventionnels", a-t-elle dit: "s'il apparaît quelque part en France qu'il ne s'agit pas de ce qui a été dit à l'administration, qu'il s'agit d'autre chose et qu'il s'agit de gaz de schiste, ils subiront le même destin que les précédents: si ce sont des permis délivrés ils seront abrogés". "Si l'administration a le moindre doute (...), le destin administratif de ces demandes ou de ces permis sera le même que ce qu'a indiqué le président de la République vendredi dernier, c'est parfaitement clair", a-t-elle insisté.