Gendarmes tuées : un suspect "fragile"

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Jacques Thérence à La Seyne-sur-Mer avec , modifié à
ENQUETE - La famille du meurtrier présumé des gendarmes le présente comme "instable".

La famille du meurtrier présumé des deux femmes gendarmes, dimanche soir à Collobrières, est sous le choc, abasourdie par l'extrême gravité des faits. Mais dans le salon familial de l'appartement HLM de La Seyne-sur-Mer, tante, oncle, frère ou sœur se succèdent avec la même conclusion : leur proche, meurtrier présumé qui a avoué les faits, était instable, un jeune homme "très fragile".

Une des preuves, selon un membre de la famille, est ce passage en hôpital psychiatrique. "Ça a duré environ deux mois à l'hôpital de La Seyne-sur-Mer suite à un accident subi par son frère. Il croyait qu'il était mort, et de là, il a encore pété un plomb", témoigne ce proche au micro d'Europe 1.

"Avant, il n'était pas comme ça" : 

 

Décrit comme fragile psychologiquement, cet homme de 30 ans d'1,80m pour 90 kg ne semble pas l'être en revanche sur le plan physique. "Mon fils m'a tabassée. Il a tout cassé dans la maison. Il a cassé la porte. J'étais cachée dans les toilettes. Il est rentré comme Hulk. Je suis montée à l'étage. Il m'a fracassée : coups de pieds, coups de poings", témoigne également sa mère en sanglots. Elle avait cependant retiré sa plainte avant le procès.

"Avant, il n'était pas comme ça"

"Avant, il n'était pas comme ça. C'était quelqu'un de gentil, il n'avait pas de problème. Mais depuis que son père est décédé l'année dernière, il est devenu un autre homme", ajoute-t-elle au micro d'Europe 1. "On pense à de la schizophrénie. Un coup il est bien, et cinq minutes après, il disjoncte. Ce n'est plus lui, c'est une autre personne", précise un autre membre de la famille.

Selon la famille toutefois, sa petite amie, rencontrée depuis peu, est également à mettre en cause dans cette affaire. Elle l'aurait encouragé à commettre le cambriolage qui a débouché sur le double meurtre des femmes gendarmes, dimanche soir.