L'INFO. Ces accusations l'avaient contraint à la démission de son poste de secrétaire d'Etat, en 2011. Georges Tron, accusé de viols et agressions sexuelles par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil, dans l'Essonne, a bénéficié mardi d'un non-lieu, qui éclaircit son avenir politique. A moins de quatre mois des élections municipales de mars 2014, cette décision de justice lui ouvre en effet la voie pour une nouvelle candidature.
>> Georges Tron a réagi à cette décision mardi au micro d'Europe 1 :
"Ce n'est pas pour autant que j'en reste là". "Pendant deux ans et sept mois, j'ai tenu le même discours. D’abord pour clamer mon innocence, ensuite, pour dire que j'avais eu de très bonnes raisons de me séparer en mairie des deux plaignantes. Enfin, en troisième lieu, pour dire que les deux plaignantes étaient elles-mêmes manipulées par la famille ou la belle-famille de Mme Lepen", a réagi mercredi Georges Tron au micro d'Europe 1.
"Une belle-famille avec laquelle je suis en conflit très ouvert dans ma commune de Draveil pour des raisons qui tiennent à des projets immobiliers, et qui d'ailleurs n'étaient pas décidés par moi en l'occurrence. Ces projets les touchaient à titre personnel", a-t-il poursuivi, en précisant avoir eu, "en face de (lui)", les méthodes du Front National telles qu'on peut les imaginer". "Pendant ces deux ans et sept mois, le combat contre ces gens-là a continué. Aujourd'hui, l'ordonnance m'innocente. Ce n'est pas pour autant que j'en reste là, à l'égard de ces gens-là", a-t-il conclu.