Le leader socialiste grec Evangélos Vénizélos a agité mercredi le spectre d'une "sortie de l'euro" si la Grèce ne parvenait pas à former un gouvernement après les législatives du 6 mai, tout en plaidant pour un allongement d'un an de la période d'ajustement budgétaire du pays.
Selon lui, les élections de dimanche sont très critiques car "le peuple doit déterminer le sort du pays pour les vingt prochaines années".
Les partis de la gauche radicale montent dans les sondages, pilonnant les deux principaux partis, Pasok (socialiste) et Nouvelle Démocratie (droite) accusés d'avoir accepté les conditions d'austérité fixées par l'UE et le FMI en échange de deux plans d'aide successifs d'un montant total de 240 milliards d'euros.