"LEGO, vos briques ne suffiront pas pour reconstruire l’Arctique", écrit Greenpeace mercredi, sur son site internet. L'ONG écologiste multiplie les communiqués et les opérations de communication pour faire pression sur la marque de jouet danoise. Le but : que LEGO mette fin à un partenariat commercial avec le pétrolier Shell, lancé il y a deux ans. Ce dernier permet notamment à la marque Shell de s'afficher sur certains véhicules miniatures ou certaines stations services vendues sous forme de LEGO. Greenpeace a même lancé début juillet une pétition en ligne, qui rassemble aujourd'hui 700.000 signataires.
>> L'ONG a également diffusé une vidéo de sensibilisation sur YouTube :
"Ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’une stratégie mûrement réfléchie de la part de Shell : son but est de 's’acheter des amis' qui pourront légitimer ses projets de forage dangereux en Arctique, et d’associer la marque à des valeurs positives", dénonce l'organisation écologiste, qui accuse Shell de vouloir fragiliser la banquise en projetant d'y chercher du pétrole.
Devant le siège de @Shell a Londres, les enfants ont utilise des briques @LEGO_Group pour bâtir, pas pour détruire ! pic.twitter.com/6tgVjOzO5M— Greenpeace France (@greenpeacefr) 29 Juillet 2014
LEGO, de son côté, tente de calmer la polémique, en tentant de se placer hors du terrain politique. "La campagne menée par Greenpeace est axée sur la façon dont Shell travaille dans une région du monde en particulier. Nous sommes convaincus que ce problème doit être réglé entre Shell et Greenpeace. […]Les contrats de copromotion, à l’instar de celui passé avec Shell, constituent l’un des nombreux moyens de rendre les briques LEGO accessibles à davantage d’enfants", écrit la marque danoise, dans un communiqué de presse publié le 1er juillet.