Avec la hausse du prix des PV de 11 à 17 euros, les contractuelles sont de plus en plus souvent victimes de violences, physiques parfois, verbales le plus souvent. A Grenoble, les "pervenches" se sont mises en grève, demandant l'équivalent d'une prime de risques et une requalification de leur statut d’agent administratif. Sherif Bouthafa est délégué Force Ouvrière (FO). Il a dénoncé sur Europe 1 mercredi matin une souffrance au travail : "à un moment donné, quand le PV est passé de 11 à 17 euros, il y a eu une forte montée du mécontentement chez les verbalisés. Ils s’en prennent (aux agents, NDLR) tant verbalement que physiquement, ou en lançant des objets".
Le délégué FO réclame donc l'équivalent d'une prime de pénibilité pour les "pervenches", que leur statut soit reconnu "au niveau de l’appellation de ce métier, agent de surveillance de la voie publique (ASVP). Et, bien sûr, nous demandons une compensation financière. Dans l’appellation, nous sommes des agents administratif mais dans la fonction, on ne fait pas le travail d’un agent administratif dans un bureau".