Les internes en médecine sont appelés à une grève illimitée à partir du 12 novembre pour défendre leurs conditions de travail et leur liberté d'installation, a indiqué mardi Emanuel Loeb, président de l'Isnih (Intersyndicat national des internes des hôpitaux).
"Nous demandons que notre liberté d'installation soit respectée parce qu'on sait qu'il y a une pression, à droite comme à gauche, pour mettre en place des mesures qui contraignent l'installation" des médecins, notamment pour lutter contre les déserts médicaux, a précisé M. Loeb. Le mouvement vise également à "défendre nos conditions de travail", a-t-il ajouté. L'Isnih avait révélé dans une enquête publiée début septembre que les heures de repos obligatoires des internes n'étaient pas suffisamment respectées dans les hôpitaux, ce qui pouvait mettre en danger la santé des patients.
L'impact du mouvement sur l'organisation des soins devrait toutefois être limité puisque les établissements hospitaliers font généralement appel à du personnel remplaçant ou, en cas d'impossibilité, peuvent assigner les internes.