Les policiers patrouilleurs donnent un "sentiment de sécurité aux Français", s'est félicité le ministre de l'Intérieur Claude Guéant jeudi à Nancy, en établissant un bilan "satisfaisant" du dispositif six mois après sa généralisation sur l'ensemble du territoire.
D'abord expérimenté sur cinq sites - Mantes-la-Jolie (Yvelines), Marseille, Nice, Poitiers et Strasbourg - le dispositif, étendu le 1er juillet, a permis d'augmenter le nombre mensuel de patrouilles de 42.855 (de 161.169 à 204.024), soit une augmentation de 26,59%, selon la direction générale de la police nationale (DGPN).Si les patrouilles motorisées sont restées les plus nombreuses, passant de 146.138 à 173.960 par mois (+19,04%), la plus forte progression revient aux pédestres: de 15.031 à 30.064 (+134,79%).
Les autres, en vélo, rollers, voire à cheval, ont doublé, passant de 15.031 à 30.064. De même, leur impact national sur l'évolution "de la délinquance de voie publique" a été mesuré par la DGPN à -4,35% entre juillet et décembre 2011 par rapport à la même période de 2010, en passant de 553.752 faits constatés à 529.687. Ce résultat varie toutefois d'une région à l'autre, puisque si la baisse atteint -10,75% en Haute-Normandie, l'Auvergne a enregistré la seule augmentation (+0,63%).