Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a déclaré mercredi à Enghien-les-Bains dans le Val d'Oise que des "modifications" à la réforme de la garde à vue (GAV), dont la relation policier/avocat, étaient possibles et seraient soumises au législateur.
"On ne reviendra pas en arrière" sur cette réforme entrée en vigueur il y a six mois en France et ayant institué notamment la présence de l'avocat en première heure, a dit le ministre qui a clôturé le congrès de Synergie, le second syndicat d'officiers très critique sur ses conséquences pour les policiers.
"En revanche, il y a un certain nombre de corrections qui sont certainement à apporter", a plaidé M. Guéant, citant à cet égard la mission d'évaluation mise en place peu après l'entrée en vigueur de la réforme "dont nous tirerons toutes les conclusions".