La mise au point. "Gravité et émotion" : voilà pour les premiers mots de François Hollande au micro d’Europe 1 après avoir accueilli les quatre journalistes libérés en Syrie dimanche matin à leur retour sur le sol français. Le président de la République a tenu à préciser que, dans le cadre de cette libération, l’État français n’a pas payé de rançon. "L’État ne paie pas de rançons. C’est un principe très important pour que les preneurs d’otages ne soient pas tentés d’en ravir d’autres", a répété François Hollande. Avant d’insister sur le rôle de la négociation et le travail des services de l’Etat dans de telles situations : "On a la chance d’être français, ça veut dire être soutenu par tout le pays, toute la presse et des Français anonymes".
Sur le dossier des armes chimiques. Le président français François Hollande a déclaré dimanche avoir "quelques éléments" sur l'utilisation d'armes chimiques actuellement en Syrie, mais ne pas disposer de "preuves". "Nous avons encore quelques éléments mais je n'ai pas les preuves donc je ne peux pas ici les donner", a répondu François Hollande alors qu'on lui demandait s'il était vrai que le président syrien Bachar al-Assad utilisait encore maintenant des armes chimiques.
L'ESSENTIEL - Otages en Syrie : retour en France dimanche matin
RECIT - Ce que l'on sait de la libération des quatre otages
ZOOM - Fabien Namias livre les derniers échanges avec Didier François
REACTIONS - La compagne de Didier François est "tellement heureuse de savoir qu'il va rentrer"