Hollande : "Nous ne pouvons pas en rester à la loi Leonetti"

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Fabienne Cosnay , modifié à
FIN DE VIE -

Le chef de l'Etat estime que le projet de loi respectera mieux "la volonté des malades".

Une évolution nécessaire. François Hollande est revenu sur le projet de loi sur la fin de vie, attendu au premier trimestre 2015, et qui fait suite aux conclusions du rapport Claeys-Leonetti remis au chef de l'Etat en décembre. "J'ai pris un engagement pendant la campagne présidentielle et j'ai voulu qu'une réflexion soit engagée avec le souci de trouver une solution de rassemblement. J'en suis arrivé à la position suivante : nous ne pouvons pas en rester à la loi actuelle", a déclaré le président.

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"Chacun doit pouvoir exprimer son souhait". "Nous allons vers deux avancées majeures : que la volonté des malades soit respectée, même avant qu'ils soient malades, que chacun puisse exprimer son souhait (avec les directives anticipées, ndlr)", a détaillé François Hollande. "L'autre avancée, c'est la possibilité de faire entrer le patient en sédation profonde puis d'arrêter les traitements", a ajouté le chef de l'Etat.

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Pas de droit à mourir. Le chef de l'Etat a, en revanche, exclu de légiférer sur les suicides assistés. "Le suicide assisté, c'est une autre demande" de fin de vie "alors même que la mort n'est pas proche (...) Peut-être y aura-t-il une nouvelle étape plus tard mais je considère que là, dans le moment où nous sommes, avancer avec les directives anticipées et permettre l'accompagnement de la mort (...) c'est un point très important", a tranché François Hollande.