En déplacement à Londres dans le cadre d’un sommet franco-britannique, François Hollande s’est exprimé sur les débordements de la manifestation “Jour de Colère” du dimanche 26 janvier à Paris. Il a jugé que ce serait un “paradoxe” que le gouvernement porte la responsabilité “des attaques indignes, des violences de groupes”, lors d’une conférence de presse.
A l'issue de la manifestation, des centaines de personnes, cagoulées et portant des masques de ski pour certaines, avaient lancé des projectiles, bouteilles, pétards, barres de fer, poubelles et fumigènes contre les forces de l'ordre. Finalement, les fauteurs de troubles ont été dispersés peu après 20 heures.
262 personnes interpellées. Selon une source policière, la La grande majorité personnes qui avaient été interpellées "venaient au contact des forces de l'ordre au moment de la dispersion". 250 d'entre elles avaient été placées en garde à vue. Sur les 250, douze personnes avaient été interpellées en début de manifestation dont cinq pour "port d'armes prohibées".
Pas d’opposition à une nouvelle manifestation. En Angleterre, le président de la République a néanmoins jugé “légitime” que des manifestations puissent se tenir, faisant référence aux nouveaux rassemblements du collectif de La Manif Pour Tous, prévus à Paris et à Lyon le dimanche 31. Il en a néanmoins appelé à la “vigilance”.
"En revanche", a-t-il ajouté en élargissant son propos à la polémique sur la théorie du genre à l'école, "ce qui est du devoir du gouvernement c'est d'assurer la sécurité, de faire en sorte que l'école puisse garder son caractère laïc et égalitaire et que ceux qui se livrent à des violences puissent être poursuivis".
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