Jean-Paul Huchon (PS) et Valérie Pécresse (UMP) se sont félicités vendredi du renfort de 300 policiers au service régional de la police des transports en Île-de-France, mais le premier a affirmé qu'"il faut désormais passer aux actes". Dans un communiqué, le président du conseil régional d'Ile-de-France se dit satisfait que "l'Etat s'engage enfin pour la sécurité dans les transports franciliens", mais affirme qu'"en 2010, le gouvernement a supprimé 3.000 postes de policiers et de gendarmes en France".
Il rappelle que " la région investit fortement en faveur de la sécurité dans les transports franciliens" et que "la priorité est d'assurer de la présence humaine sur le terrain". Ainsi, la région co-finance avec le Syndicat des Transports d'Île-de-France (Stif), 1.209 agents de sécurité RATP, 1.200 agents franciliens de la police ferroviaire et 115 médiateurs dans les bus du réseau Optile, précise-t-il. "De plus, le nouveau programme d'investissement du Stif prévoit le recrutement de 418 agents supplémentaires pour la médiation et le contrôle dans les bus".
Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional, souligne de son côté que la mesure annoncée par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, "répond à une demande forte des Franciliens". Elle demande dans un communiqué aux présidents de la SNCF et de la RATP de répondre favorablement à la proposition du ministre de l’Intérieur visant à accompagner l’effort du gouvernement en la matière.