L'Inspection générale des affaires sociales (Igas), dans son deuxième rapport concernant l'affaire du Mediator, fabriqué par les laboratoires Servier, a préconisé "une réforme d'envergure de la pharmacovigilance", "une reconstruction de la politique du médicament" et "un positionnement nouveau dans le concert européen". Dans ce rapport en 209 pages, publié mardi soir sur son site, l'Igas souligne "de graves défaillances globales" des politiques du médicament et du système de pharmacovigilance, résultant "à la fois d'un affaiblissement du rôle de l'Etat depuis la fin des années 90 et d'un retard pris par rapport aux pays comparables".