Un agent SNCF d'Angers qui poursuivait son employeur aux prud'hommes après avoir été contraint d'enterrer en 1997 les restes oubliés d'un collègue écrasé par un TGV a trouvé un accord avec la société ferroviaire, a-t-on appris mardi auprès de son avocat, Me Mickaël Boulay.
Le protocole d'accord, validé mardi devant le conseil des prud'hommes de Paris, porte sur une somme de 45.000 euros, versée au cheminot au titre des dommages et intérêts pour préjudice moral, a précisé l'avocat.
"D'un côté, la SNCF y fait part de sa profonde compassion vis-à-vis du salarié. De l'autre, celui-ci reconnaît qu'aucun ordre ne lui a été donné de la part de la direction nationale de la SNCF. Mon client est vraiment soulagé", a détaillé Me Boulay.