L'archipel guadeloupéen est victime depuis plusieurs semaines d'une invasion d'algues brunes, qui ne "présentent pas de risques sanitaires", a affirmé lundi dans un communiqué l'agence régionale de santé. Des dépôts exceptionnels d'algues mortes, s'accumulent sur les côtes des communes du sud de Grande Terre, d'une partie de la côte aux vents, et des îles du sud (Marie-Galante, la Désirade et les Saintes).
La préfecture souhaite éviter la comparaison avec l'invasion d'algues vertes en Bretagne. Des analyses ont été effectuées afin de connaître le taux toxicologique d'hydrogène sulfuré. Les prélèvements réalisés à 1,5 mètres de profondeur des tas, "sont inférieurs à 1 ppm (un partie par million)", selon le communiqué de la préfecture. Le taux de danger "létal" pour 10 minutes d'exposition est de 668 ppm, 668 fois plus.