La réaction. "Le combat continue". Il n'est pas abattu pour un sous Jérôme Kerviel. Alors que la cour de Cassation a validé mercredi sa condamnation à trois ans de prison, mais cassé les dommages et intérêts de 4,9 milliards d'euros, l'ancien trader de la Société générale a assuré sur Europe 1 qu'il n'avait "appris qu'une seule bonne nouvelle aujourd'hui". "Le dossier s'appelle Kerviel parce que... 5 milliards d'euros. Aujourd'hui ces 5 milliards d'euros viennent de partir en fumée. Et c'est un dossier Société générale qui commence ce soir", a-t-il dit.
"J'ai eu le temps de réfléchir". "Ça fait six ans que je me bats pour ça. Ça ouvre la voie à une expertise que je demande à cor et à cris depuis six ans. Enfin, ça arrive. J'ai eu le temps de réfléchir en marchant tout l'après-midi et je prends ça comme un signal de la fin de l'impunité du monde bancaire", a poursuivi Jérôme Kerviel.
"Je ne vais pas prendre un train". L'ancien trader, qui a entrepris de rentrer de Rome, où il a rencontré le Pape, à pieds, n'a en revanche pas l'intention de modifier son programme. "S'ils veulent m'incarcérer et m'interpeller, ils viendront en Italie parce que moi je ne serai pas en France avant un mois je pense. Je suis à la disposition de la justice française, je ne cherche pas à fuir. En revanche, je continue ma marche. Il me faut juste un peu de temps pour rentrer à Paris à pieds. Je ne vais pas prendre un train pour rentrer à Paris et me rendre dans un commissariat", a assuré Jérôme Kerviel.
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