"Aujourd’hui, c'est un peu le statu quo", a regretté mardi matin sur Europe 1 Joël Le Pahun, à propos de l'enquête sur la mort de son fils, décédé dans une embuscade des talibans en août 2008. Il était interrogé à l'occasion de l'hommage national aux soldats français décédés en juillet en Afghanistan.
"Le juge d’instruction devait instruire notre dossier, mais le parquet a fait appel. Le parquet dépend du garde des Sceaux, ce dernier dépend du président. Y a-t-il un lien de causalité ?", s'est-il interrogé, avant de poursuivre : "nous avons, avec plusieurs familles, porté plainte, non pas contre l’armée, non pas contre le gouvernement, simplement contre des officiers qui ont mal fait leur métier et qui ont amené beaucoup de gens à aller se faire tuer", à cause "des manquements en terme de commandement".