Le parquet de Paris a fait appel de la décision de juges d'enquêter pour déterminer si Nicolas Sarkozy s'était rendu complice d'une violation du secret de l'instruction lors de la diffusion en 2011 d'un communiqué sur l'affaire Karachi, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Des familles de victimes de l'attentat de Karachi avaient porté plainte avec constitution de partie civile le 18 juin 2012 contre l'ancien président à la suite de ce texte de l'Elysée publié le 22 septembre 2011 qui affirmait que, "s'agissant de l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier".