Trois anciennes employées de vie scolaire non reconduites dans leur Contrat unique d'insertion (CUI) au mois de juillet 2011 ont attaqué mardi devant le conseil des prud'hommes de Limoges leur établissement de tutelle et, de fait, l'Education nationale, a-t-on constaté.
Ce dossier, une première à Limoges, s'inscrit dans un vaste mouvement national de dénonciation de la précarisation d'emplois pérennes dans l'Education nationale. Parmi les trois plaignantes, deux quinquagénaires avaient bénéficié d'une reconduction de leur contrat pendant cinq années, la plus jeune, elle, n'avait été reconduite que deux ans. La non reconduction étant prévue par la forme du contrat, leur conseil Me Michèle Gay-Vigier n'entend pas argumenter sur ce point mais en revanche faire valoir deux points de droit.