L'Unef, première organisation étudiante française, a affiché mercredi sa "solidarité avec le mouvement étudiant québécois", en réclamant à la nouvelle ministre québécoise de l'Education Michelle Courchesne de "prendre en compte leurs revendications".
La démission, lundi, de sa prédécesseur Line Beauchamp est "clairement un désaveu de la politique menée par le gouvernement Jean Charest" et de son projet d'augmenter massivement les frais d'inscription universitaire, a écrit l'Unef dans un communiqué.
La dernière offre du gouvernement - massivement rejetée par les 165.000 étudiants grévistes lors de leurs assemblées générales - prévoyait une augmentation des droits de scolarité à l'université de 1.780 dollars sur sept ans, au lieu de cinq ans initialement, pour arriver à près de 4.000 dollars par an, plus près de la moyenne nord-américaine. En contrepartie, les prêts et bourses augmenteraient également. L'Unef demande à la nouvelle ministre de "prendre en compte les revendications des étudiants québécois pour ne pas menacer l'accès de tous à l'enseignement supérieur".