Une décision sur des points de procédure a été fixée lundi au 28 janvier dans le procès intenté par Valérie Trierweiler contre les auteurs de la biographie "La Frondeuse", dépassés par la tournure politique prise par cette affaire.
Les débats lundi devant le tribunal de grande instance de Paris n'ont pas abordé le fond du dossier. Seuls des "moyens de nullité", portant notamment sur les délais de citation, ont été soulevés par la défense, qui a demandé l'annulation de l'assignation des auteurs et éditeur du livre. C'est sur ces moyens que le tribunal a mis sa décision en délibéré jusqu'au 28 janvier.
"C'est l'arroseur arrosé", s'est félicité devant la presse Me Olivier Pardo, avocat de l'éditeur, soulignant que le livre allait pouvoir se vendre sans encombre jusque-là. L'affaire a pris une tournure politique depuis que les avocats de la défense ont eu connaissance dimanche de lettres versées au dossier par le président François Hollande, compagnon de Valérie Trierweiler, qui a démenti un passage du livre, et par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui affirme n'avoir pas tenu des propos qui lui sont prêtés.