INFO. Elle dénonce une "pression intenable" pour sa ville. La maire de Calais, Natacha Bouchart (UMP), va demander au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui doit la recevoir le 2 septembre, l'ouverture d'un centre pour migrants afin de faire face à leur afflux, a-t-elle annoncé vendredi dans un message sur Twitter.
La ville de Calais est soumise à une pression intenable par la présence plus nombreuse que jamais des migrants... pic.twitter.com/aPs4jqrAg3— Natacha BOUCHART (@NatachaBouchart) 22 Août 2014
12 ans après Sangatte. Entre 1.200 et 1.300 migrants sont présents à Calais, ce qui représente une augmentation "de l'ordre de 50% en quelques mois", avait souligné début août le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin. Ouvert comme lieu d'accueil provisoire pour les immigrés clandestins en 1999, le centre de Sangatte, géré par la Croix-Rouge, hébergeait en moyenne 1.500 migrants pour une capacité maximale de 800 personnes, et même jusqu'à 2.000 en septembre 2002, quelques semaines avant sa fermeture.
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Une hausse des migrants vers l'Angleterre. "La ville de Calais est aujourd'hui soumise à une pression intenable par la présence plus nombreuse que jamais des migrants sur notre sol, en plein centre", a vendredi écrit la maire de Calais au sujet de la hausse du nombre de clandestins, particulièrement d'Erythréens et de Soudanais, désireux de passer en Angleterre. "Face à cette situation nouvelle, nous ne pouvons rester les bras croisés. Je vais proposer au gouvernement une démarche globale : dans ce cadre nous pourrions envisager la création d'un centre éloigné des habitations des riverains", ajoute Natacha Bouchart.
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"Faire face à l'urgence". "Ce centre ne pourrait être que sous la responsabilité de l'Etat (...) et devrait rester de dimensions raisonnables pour éviter toutes dérives", précise la maire. "Cette idée, pour faire face à l'urgence, est sur la table, et je la soumettrai au ministre de l'Intérieur que je dois rencontrer le 2 septembre (à Paris, ndlr), sans oublier les enjeux globaux au niveau européen, seul échelon qui puisse régler durablement le problème que nous subissons", conclut-elle.
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