Le chiffre. Il s'agit du plus bas niveau de morts sur les routes depuis 1948, date à laquelle l'indicateur de la mortalité routière existe. Le nombre de décès a ainsi enregistré un recul record de 11% en 2013 par rapport à l'année précédente, soit plus de 400 vies épargnées. Au total, 3.250 personnes ont été tuées sur les routes hexagonales en 2013. En 2012, la baisse avait déjà été sans précédent (-8%).
Le record de 1972 s'éloigne. Le chiffre est ainsi en baisse continue depuis 2005, année où le mode de calcul a changé. Avant cette date, n'étaient comptabilisées que les victimes décédées dans un délai de six jours après l'accident. Depuis 2005, le délai est passé à 30 jours. Quoi qu'il en soit, on s'éloigne du record de 1972, où plus de 16.000 morts avaient été enregistrés, selon la sécurité routière. Depuis cette date, diverses mesures comme l'obligation de porter une ceinture, les diverses baisse du taux d’alcoolémie toléré au volant ou encore le déploiement de plus de 4.000 radars ont contribué à faire baisser la mortalité.
Ce qu'il faut encore améliorer. On reste encore loin de l’objectif fixé par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls : moins de 2000 tués d’ici à 2020. Aujourd'hui, l'alcool (20%) et la vitesse (25%) sont les deux principales causes d'accident mortel. Elles sont suivies des refus de priorité (14%) ou encore de la conduite sous stupéfiants (4%). A noter aussi l'inquiétude des pouvoirs publics concernant les poids lourds, avec un nombre de personnes tuées en augmentation de 9%, une "inversion de tendance après une forte réduction ces dernières années". L'une des explications est un mois de décembre 2013 "particulièrement accidentogène", a relevé le ministre.
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